Il y a 10 jours les SCPI étaient le placement préféré des Français souhaitant une source de revenus complémentaires.
Les risques paraissaient faibles en raison :
- De la taille des foncières,
- Du nombre de locataires,
- Des décalages de dates d’échéances des baux.
Le Covid-19 a créé une onde de choc économique majeure en raison d’un confinement qui :
- Protège les Français,
- Met en péril les entreprises.
Le 16 mars le Président Macron interdisait l’ouverture des locaux commerciaux plaçant les enseignes commerciales en situation d’exception leur permettant de demander la suspension de leurs loyers pour cas de force majeure.
Les autres entreprises également touchées par la crise, ont également entamé des négociations avec les bailleurs afin d’obtenir un décalage des loyers.
Les gestionnaires de SCPI qui ont des échéances de crédit mais aussi des charges habituellement refacturées aux locataires, doivent essayer d’obtenir le décalage des échéances de leurs emprunts car leurs réserves financières seront insuffisantes.
Il est trop tôt pour mesurer la durée et la portée de cette crise, mais les porteurs de parts de SCPI doivent s’attendre à une diminution sensible des dividendes.
Dans un futur où les taux bas seront plus que jamais une nécessité, l’immobilier professionnel, pour peu que les défaillances d’entreprises restent contenues, demeurera une option pertinente pour ceux qui souhaiteront percevoir des revenus.
Auteurs : Romain MURAILLE (Cabinet VALETYS) et Lionel TOMAS (Cabinet SEFIMA)